Ces petits riens qui nous relient aux autres
Hello,
Les bancs publics disparaissent de nos villes.
Nous marchons la tête baissée, le regard fixé sur nos téléphones, pressés d’aller quelque part. Plus vraiment le temps de flâner, de s’arrêter, de parler à un inconnu.
Il y a quelques jours, je suis tombée sur un article de Courrier International qui m’a inspirée le thème de cette newsletter. Comme tu le sais, mon objectif ici, c’est de tisser des liens. De nous reconnecter au monde, au vivant et à nos émotions. Et si, à la fin de ta lecture, tu as le sourire et l’envie d’agir, alors le pari sera gagné !
L’article s’intitule “Nowhere to sit? In France, a debate over park benches and community.” Il dresse le constat d’une France où les bancs publics disparaissent et avec eux l’âme de nos villes et villages.
Derrière ce mobilier urbain, il y avait pourtant un symbole fort : celui de la mixité, de la diversité, du dialogue entre inconnus. Sonia Lavadinho, anthropologue et géographe, explique qu’une “ville sans banc public n’est pas accueillante. Elle n’est pas à l’échelle humaine” (Écouter Sonia Lavadinho au micro de Basilic)
Cet exemple est bien sûr un exemple parmi d’autres. Il m’a simplement offert un point de départ pour réfléchir à ce qui nous relie, ou nous éloigne, les uns des autres. Au-delà des bancs publics, j’ai surtout l’impression que ce sont nos liens sociaux qui s’effritent et nos espaces de rencontre et d’échange qui se raréfient.
Heureusement, de nombreuses initiatives œuvrent pour maintenir l’existence de ces liens sociaux et les faire perdurer. Je t’en parle à la fin de cette newsletter !
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