Éloge de la paresse et de la lenteur par une entrepreneuse surmenée
Je crois que je me suis toujours définie par mon travail.
Ce n’est sûrement pas très sain, et aujourd’hui encore, il m’arrive de considérer Basilic comme une extension de moi.
Je pense savoir ce que cela dit de moi (il faudrait que j’en parle à ma psy) mais nous ne sommes pas ici en thérapie ! Quoi qu’il en soit, mon rapport au travail m’a inspiré la thématique de cette newsletter.
Depuis quelque temps, j’ai cessé de demander “Alors, tu fais quoi dans la vie ?”
Non pas parce que cela ne m’intéressait pas, bien au contraire mais je veux laisser la possibilité à mes interlocuteurs d’exprimer une autre facette d’eux-mêmes, une facette souvent inexplorée dans les conversations que nous entretenons.
Franchement, je t’encourage à essayer, c’est une petite gymnastique de l’esprit au début tant nous sommes habitués à parler de nos vies pro ; mais ça en vaut vraiment la peine !
Et puis, en réfléchissant à tout ça, je me suis posée plein de questions (bienvenue dans ma tête).
Sommes-nous devenus esclaves de nos emplois du temps millimétrés ?
Comment apprendre à ralentir dans un monde qui va trop vite, où la réussite professionnelle reste si prestigieuse, si valorisée ?
...