Échange avec Camille Bouvot-Duval qui nous invite dans son imaginaire queer, pluriel et résolument engagé.
Aujourd’hui, Camille Bouvot-Duval nous présente Iddù, un conte écoféministe et queer qui valorise la solidarité, les liens, l'entraide et l’harmonie avec la nature, porté par des images d'une grande force poétique.
L’histoire se passe sur une île, au sud de l’Italie. Dodù est un enfant élevé par quatre femmes : l’agricultrice, la cheffe, la tatoueuse et la voyante. Son meilleur ami est un volcan nommé Iddù. Chaque soir, Dodù s’endort paisiblement, bercé·e par les sons et la lumière du volcan.
Un jour, la voyante perçoit un futur incertain. Et, dans le salon de la tatoueuse, un homme se plaint. Une colère monte dans tout le village. Des villageois et des villageoises ont perdu le sommeil. Fatigué·es et exaspéré·es, ils et elles décident d’éteindre le volcan, tenu responsable de leurs insomnies. Une catastrophe s’annonce : Iddù le volcan pourrait s’éteindre à tout jamais. À l’aide des femmes qui l’entourent, Dodù va tenter d’apaiser le volcan, pour protéger les habitant·es. Iddù et les insomniaques retrouveront-ils le sommeil ?
Ce livre est né d’un besoin personnel, celui de croire à nouveau
Iddù est une réponse poétique à l’éco-anxiété et à la dissonance contemporaine. Et surtout, un contre-pied aux récits dominants. Dans cet épisode de Basilic, Camille nous raconte comment ce livre est né d’un besoin personnel : réussir à croire à nouveau.